Exposition

Mallarmé et ses amis artistes
Du 7 février au 26 avril 2009

Faut-il y voir le fait du hasard ? À l’initiative de quelques Avignonnais passionnés, une invitation à célébrer, en 2009, le texte d’Igitur, rêvé par Mallarmé (1842-1898) dans sa petite maison du Portail Matheron, parvint au Musée Angladon, alors que plusieurs expositions récentes Manet, Forain, Degas et surtout Redon avaient déjà permis au public de croiser le poète en allié d’art, aimé et admiré.

En 2009, l’évidence d’une présentation de Mallarmé s’est imposée au Musée. D’abord pour faire découvrir les pages manuscrites d’Igitur, ensuite pour aller à la rencontre du poète sous l’angle de ses relations avec les artistes de son temps.

Dans l’effervescence culturelle parisienne de la fin du XIXe siècle, Mallarmé établit des liens avec les personnalités marquantes de son temps en littérature et en art. Ce qui ressort de ces relations, c’est l’extrême attention à chacun, la justesse de ton, l’intensité de l’échange, l’originalité d’un remerciement, la délicatesse d’un cadeau, parfois la dédicace souriante ou ironique sur l’enveloppe d’un courrier. C’est pourquoi il n’est pas inutile de passer un moment avec chacun des interlocuteurs choisis, en fonction de ce qui émerge d’essentiel.

Commissariat
Anne-Marie Peylhard, conservatrice

Catalogue
« Mallarmé. Notre contemporain »
Numéro spécial Les cahiers de la maison Jean Vilar, 2009, n°107
Textes de Jacques Téphany, Pierre-Marie Danquigny, Anne-Marie Peylhard, François Chapon, Bertrand Marchal, Hélène Laplace-Claverie, Pierre Boulez, Guy Delfel, Marcel Proust, Vincent Braudiller et Bernard Faivre d’Arcier
Avignon : Maison Jean Vilar, 2007, 80 p., ill.