Germaine Dulac, Étude cinégraphique sur une arabesque, 1929 © Paris Light Cone 2022
Germaine Dulac, Étude cinégraphique sur une arabesque, 1929
Film noir et blanc, silencieux, 7’ © Paris Light Cone 2022
« Dans l’élaboration du film, on prône d’abord l’histoire et l’on place en second plan l’image, c’est-à-dire que l’on préfère le théâtre au cinéma. Quand le rapport sera renversé, le cinéma commencera dès lors à vivre selon sa propre signification. Lutte de l’image prise au sens profond de son orchestration, contre l’erreur littéraire et dramatique. Tout le problème du cinéma est dans ce mot « visualisation ». L’avenir est au film qui ne pourra se raconter. Le septième art, celui de l’écran, c’est la profondeur rendue sensible et visuelle, qui s’étend au-dessous de l’histoire, analogue à l’insaisissable musical. Cette conception amène nécessairement à une révision des thèmes cinégraphiques. »
Germaine Dulac, conférence du 13 octobre 1928
Du 1er juillet au 31 août 2022, en contrepoint de l’exposition Le désir de la ligne. Henri Matisse dans les collections Doucet, projection du film en boucle, au 1er étage du Musée, Chambre bleue
Germaine Dulac, Étude cinégraphique sur une arabesque, 1929 © Paris Light Cone 2022